Articles marqués avec ‘Critique’

Chronique de « Tokyo Sessions » par Distorted Sound Magazine

“Dans sa majorité, les paroles de l’album sont poétiques, une composition à part entière, ajoutant plus de raisons encore d’écouter cet album d’innombrables fois. Avec chaque écoute vient quelque chose de nouveau et qui permet d’élargir l’esprit aussi.”

PS : Uniquement disponible en anglais pour le moment, mais vous pouvez utiliser Google Translate pour le traduire ! Ça vaut la peine d’essayer ! 🙂

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Your Favorite Enemies sur My Head Is A Jukebox

Entre marées et autres ressacs, les montréalais de Your Favorite Enemies se tracent un itinéraire tout à fait personnel dans le grand barnum du rock. Peu importe l’étiquette que l’on collera à cette musique : indie-rock, post rock ou noise, dans le fond, l’essentiel se trouve ailleurs. Ce qui frappe chez YFE, c’est l’engagement, l’intensité. On a rarement l’occasion d’entendre un groupe poussant aussi loin et aussi fort. Les guitares sont repoussées dans leurs ultimes retranchements, la section rythmique donne le carburant nécessaire pour entraîner la machine. La batterie relance constamment la donne, exploitant le moindre espace musical disponible donnant l’impression de mettre au défi les autres musiciens sur un rythme infernal (« Empire of sorrow », « I just want you to know »). Le tout prends parfois des atours sombres et inquiétants comme sur la magnifique pièce d’ouverture, la contemplative « Satsuki Yami ». Lorsqu’ils ralentissent le rythme, « A view from within », « Obsession is a gun », YFE touche alors du bout des doigts tout un spectre d’émotions, le sextet se fait alors sensible et touche au cœur. Magnifiquement produit, L’EP réussit un tour de force, celui de trouver du sens dans le chaos, agençant une riche palette sonore qui aurait aussi bien pu finir en maelstrom inécoutable. La beauté se trouve dans les détails, ces cinq titres sont d’une richesse sonore inouï, le moindre feulement de guitare semble avoir été étudié, et pourtant l’ensemble découle de manière naturelle et dépourvue de calcul. C’est peu dire que Your Favorite Enemies frappe fort sur ce premier EP, on a hâte de les découvrir sur scène. Vivement l’album !

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Your Favorite Enemies sur MuzzArt

Sextet montréalais, Your Favorite Enemies sort son premier EP, ceci après des enfilades de concerts aux quatre coins du globe. Impétueux, celui-ci dessert une noise teintée de shoegaze ou de brefs relents post-rock, et instaure de belles mélodies passées au filtre d’une coloration shoegaze, donc, agitée (I just want you to know).

Sur quatre morceaux et passé une ouverture dispensable mais dont le côté grinçant préfigure de la suite (Satsuki yami), YFE fait étalage d’un talent déjà notable. Empire of sorrows et ses six minutes passées part d’une intro narrative pour ensuite et selon une trame progressive, imposer un rock fougueux, noisy, qui évoque autant Sonic Youth que Noir Désir, influences citées à juste titre par la bio qui accompagne l’ep. La qualité préside, les mélopées ne sont pas oubliées, loin s’en faut. Ici, elles se confrontent à des canevas orageux et n’en prennent que plus de patine encore, dans cette tourmente savamment orchestrée.

Il y a aussi de la sensualité dans le chant (A view from within), qui se fait ensuite « shooter » par une instrumentation remontée sans jamais perdre de son impact mélodique. Excellente introduction à l’univers du groupe, Entre marées et autres ressacs, bien nommé, bouillonne ensuite à nouveau sur Obessions is a gun, obscur, entre tapage sonique et accalmies toutes relatives, sous-tendues par un arrière-plan menaçant. Et fait mouche en nous introduisant une formation hautement méritoire, débarquée qui plus est de la belle ville de Montréal et ayant enregistré ledit objet dans une ancienne église catholique à l’usage pour le moins, en l’occurrence, « détourné ».

Par Will Dum
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Louder Than War: Nouvel artiste du jour

Nouvel artiste du jour: Your Favorite Enemies


Les Canadiens Your Favorite Enemies, radio-friendly et shoegazers inspirés des années ’90,
ont lancé un nouvel EP – et ils sont notre Nouvel artiste du jour.

Ok, tout d’abord, ils sont un groupe canadien. Où est le « u » dans « favourite »?? Il devrait y avoir un « u » à cet endroit! Mais où est-il, bordel??

Deuxièmement, je croyais que ce qui m’avait en fait été envoyé lorsque j’ai reçu leur nouvel EP était en fait un album de Stabbing Westward. Ouais, c’est un retour 20 ans en arrière, revisité aujourd’hui. Ceci étant dit, j’aimais Stabbing Westward à cette époque, et je dois bien avouer que, au fond, j’aime ce nouvel EP et ce groupe. Nostalgie? Peut-être. Mais en ce moment, nous sommes en train d’assister en quelque sorte à la résurgence d’une musique bien de cette « ère », avec de plus en plus de groupes faisant du shoegazing et possédant un son des années ’90.

Your Favorite Enemies (sans le « u ») déborde de style! Ils ont l’air cool. Ils font des vidéos qui sont cools. Ils ont des cheveux incroyables. Ils possèdent un esthétisme plaisant. Ils savent comment utiliser un éclairage. Et entremêlé à tout ça se retrouve une musique décente et un talent qui ne fait aucun doute. La chanson ‘A View From Within’ qui est leur single du moment est hyper stylée, sacrément sombre, mais dans son ensemble attrayant et agréable.

Ce groupe est définitivement bien produit et habilement présenté. Ils sont plutôt intéressants, et après avoir écouté quelques unes des pistes de leurs albums précédents, je dois dire que celles qui apparaissent sur ce nouvel EP sont parmi mes favorites. À certains moments, on retrouve des guitares vraiment intenses que j’apprécie beaucoup. La voix est décente, si ce n’est brillante. Ils possèdent un bon son, parfois sombre, presque industriel. D’autres fois, ils sont quelque peu ternes et trop radio-friendly, mais il y a assez des sombres moments pour contrebalancer l’attrait des programmeurs radio.

Si je devais comparer ces gars à un autre artiste canadien international, disons Nickelback, il n’y a rien à redire, ces gars sont des années lumières meilleurs. La raison pour laquelle je les compare à Nickelback est que ce groupe a recyclé le son des années ’90 et l’a rendu si terne et horrible que c’en est dérangeant. Your Favorite Enemies a réussi, à travers son remodelage d’une époque révolue, à créer des sons uniques et des chansons intéressantes. Et bien que 20 années se soient écoulés depuis la première vague de ce son, ils réussissent à le faire leur et à le rendre assez unique pour qu’il puisse être ancré en 2013. Alors, ce que je veux dire à Nickelback, c’est, les gars, voici LA façon dont c’est fait.

Bien que nouveau pour nous (raison pour laquelle ils sont un Nouvel artiste du jour), le groupe est là depuis 2006 et leur principal billet pour la gloire est que leur musique a été utilisée dans la série de jeux vidéos Final Fantasy. Ils sont originaires du Québec, et ont même quelques paroles en français de temps à autres dans leurs titres précédents. L’accent francophone du chanteur Alex Foster est manifeste dans la chanson ‘Empire Of Sorrows’ alors qu’il utilise un spoken word au lieu de chanter. Les autres membres du groupe sont Jeff Beaulieu et Sef aux guitares, Ben Lemelin à la basse, Miss Isabel au clavier et au chant, et Charles « Moose » Allicy (alors ÇA, c’est un surnom canadien) à la batterie. Il faut aussi mentionner que le groupe possède son propre label, Hopeful Tragedy Records.

Dans l’ensemble, c’est un groupe décent qui vaut la peine qu’on y porte attention, surtout si vous écoutez quoi que ce soit dans le style de Silversun Pickups, HIM, Funeral Party ou de défunts groupes canadiens tels que Econoline Crush ou Moist. Ils ont un son similaire à celui de Filter, si ça peut aider? Ce sont tous des groupes que j’ai aimé, et que j’aime encore. Alors oui, je dois dire que je les aime. Mais j’aimerais qu’ils mettent le « u » dans « Favorite ». C’est la façon canadienne, quoi!

Découvrez Your Favorite Enemies sur leur site web officiel, sur Facebook ainsi que sur YouTube où vous trouverez aussi leur émission sur internet « Bla Bla Bla » en français et en anglais.

Texte par Chris Hearn

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Youthful Dreams – Review from Sound Revolution

Your Favorite Enemies sort un nouvel EP

Your Favorite Enemies construit son nom pour le moins paradoxal avec leur nouvel EP ‘Youthful Dreams Of An Old Empire’. Les Canadiens établis à Montréal cherchent à faire découvrir leur signature de rock alternatif et de noise rock avec un album qui démontre leur ethos DIY. Ce même ethos les a menés à la fondation de leur propre label, ainsi qu’à la conversion d’une église en studio d’enregistrement. La piste d’ouverture ‘A View From Within’ voit le groupe entrelacer les poésies du frontman Alex Foster avec des riffs aventuriers, accompagnée d’un vidéo-clip illustrant la vie nocturne orientale décadente et euphorique. ‘Youthful Dreams Of An Old Empire’ paraît le 8 juillet sur Hopeful Tragedy Records, le label du groupe. Voyez le vidéo-clip pour ‘A View From Within’ ci dessous:

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Youthful Dreams – Chronique par With Guitars

‘Youthful Dreams of an Old Empire’ est le EP du sextuor montréalais Your Favorite Enemies. Le EP laisse paraitre assez d’indices quant à leur mélange d’alternatif, shoegaze et noise rock ambiant. Le groupe est composé du chanteur Alex Foster, Jeff Beaulieu (guitare), Sef (guitare), Ben Lemelin (basse), Miss Isabel (chant et claviers) et Charles « Moose » Allicy (batterie). Ils sont de fiers défenseurs des droits humains qui demeurent dédiés à leur ethique old school DIY, sur les bases duquel ils ont établi les fondations du groupe. Ceci inclut la création de leur propre label Hopeful Tragedy Records et la transformation d’une église catholique en studio d’enregistrement, où ils enregistrent tout leur propre matériel, incluant ‘Youthful Dreams of an Old Empire’.

Le EP, par contre, n’est pas si arbitraire; le groupe nous attise vraiment avec cette sortie, la première au UK. Il y a peu qui permette d’isoler le titre d’ouverture des 2 autres. Les 4:20 minutes plutôt sombres de la première piste, ‘A View From Within’, demeurent toutefois accessibles au public, bien qu’avec un ton sous-entendu qui dirige le son vers des eaux plus profondes. Il est facile d’imaginer que cette chanson soit une favorite en live, une ouverture bien d’aplomb, bien reçue, qui fait étalage d’un son hybride attrayant et bien réalisé. L’ante, s’il en est un, se situe avec ‘Empire Of Sorrows’, où Alex Foster chante « in a darkness of my own », une ligne qui résonne, nous rappelant que l’amour est « a many splendored thing », une autre chanson habilement composée. ‘Satsuki Yami’ mène le EP à sa fin, une pièce sombre où les guitares dominent. Telle un tag de l’art urbain, la chanson prend le rôle d’une signature en guise d’au revoir.

Your Favorite Enemies combinent des strates de guitares à remonter le moral et des riffs puissants surefficaces qui ajoutent à la voix « introspective ». L’effet est, en somme, très agréable. Cet EP témoigne d’un groupe qui a devant lui un avenir prometteur. Les chansons qui en ressortent sont attrayantes, mais le coût est élevé, puisque la psychothérapie coûte si cher de nos jours!
Un début fort. 7.9/10

Steve James
‘A View From Within’ (audio seulement)

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Review: Youthful Dreams Of An Old Empire

‘Youthful Dreams of an Old Empire’ est le sensationnel EP du sextuor montréalais Your Favorite Enemies. Le EP met en vedette leur mélange d’alternatif, shoegaze, new prog et noise rock ambiant, non sans évoquer les Raveonettes et Crocodiles, et il possède des textes influencés par des groupes tels que The Clash, The Ramones et The Cure pour ne nommer que ceux-là.

Le groupe est composé d’Alex Foster (chant), Jeff Beaulieu (guitare rythmique), Sef (guitare), Ben Lemelin (basse), Miss Isabel (chant et claviers) et de Charles « Moose » Allicy (batterie). Ils sont de fiers défendants des droits humains qui demeurent dédiés à leur éthique old school DIY, sur les bases duquel ils ont établi les fondations du groupe. Ceci inclut la création de leur propre label Hopeful Tragedy Records et la transformation d’une église catholique en studio d’enregistrement où ils enregistrent tout leur propre matériel, incluant ‘Youthful Dreams of an Old Empire’.

Combinant des riffs puissants et de fortes harmonies aux paroles introspectives du frontman Alex Foster, l’unique fusion des textures sonores de Your Favorite Enemies démontre une conscience sociale distinctive et une approche de type symboliste.

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Chroniques des concerts européens

Pendant la tournée en Europe pour supporter la sortie prochaine de leur EP « Youthful Dreams Of An Old Empire », Your Favorite Enemies ont eu une couverture médiatique sur certains de leurs concerts là-bas. Voici quelques-unes de ces chroniques, qui vous permettront aussi d’en savoir plus sur les dernières chansons du groupe, dans un univers qui leur est propre !

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Chronique de l’album par Geki Rock Magazine

Ayant visité le Japon d’innombrables fois, ces musiciens sont de véritables Japanophiles. Lorsque les gens s’intéressent au Japon, c’est habituellement à cause des caractéristiques de la nation, son art, ses animations, sa mode vestimentaire ou bien ses jeux vidéos. Les raisons sont nombreuses. Toutefois, le leader du sextet canadien Your Favorite Enemies, Alex Foster (chant), s’est intéressé au Japon à cause de la triste réalité du taux de suicide des 16-35 ans du pays, qui est le plus élevé parmi tous les pays développés. Il est dit qu’après avoir appris ceci, Alex a ressenti l’urgence de prendre action.

Ce problème en est un auquel plusieurs pays à travers le monde font face, mais étant militant des droits humains, porte-parole pour Amnistie Internationale (un organisme pour la défense des droits humains international), Alex ne pouvait passer outre ce fait.

En 2008, Your Favorite Enemies visitait le Japon en tant que première partie du populaire groupe pop-punk Simple Plan, qui partage avec eux la même ville natale. Après ceci, YFE est resté en contact avec les japonais. Lorsque le tremblement de terre et le tsunami ont eu lieu le 11 mars 2011, ils sont venus au Japon afin de supporter les victimes et y ont performé quelques concerts.

La sortie de leur album au Japon est un désir qu’ils ont longtemps caressé. Et finalement, ce désir deviendra réalité en mars. Bien qu’ils aient déjà des fans passionnés ici au Japon, prenons le temps de survoler l’historique du groupe.

Formé à Montréal en 2006, YFE est un sextet qui inclut Miss Isabel (claviers), qui est aussi la seule figure féminine de la formation. L’année suivant leur formation, en 2007, selon leurs valeurs DIY (Do It Yourself), le groupe fondait son propre label, « Hopeful Tragedy Records », et lançait son tout premier EP. Au milieu de plusieurs concerts, les membres ont aussi donné naissance à leur propre channel vidéo en ligne, le « YFE-TV », et a développé un réseau de promotion locale à travers des street-teams établis par les fans eux-mêmes, permettant ainsi à leur fan-base de se propager non seulement à l’intérieur du Canada, mais à travers le monde entier.

En 2008, le groupe annonçait la sortie de son premier album, « Love Is A Promise Whispering Goodbye ». Cette même année, ils offraient 2 chansons, « Cosmos » et « Chaos » à la trame sonore originale de Dissidia Final Fantasy, composée par Takeharu Ishimoto. Ce faisant, ils devenaient le premier groupe étranger à participer à la trame sonore du jeu.

Le nouvel album, intitulé « Between Illness And Migration », est le 3ème album du groupe, suivant « Vague Souvenir », paru en août dernier. Groupe rock dont le leader est un activiste défendeur des droits humains, je m’attendais à quelque chose de très hard rock, mais l’album est plutôt un album rock alternatif dominé par la guitare, sombre et cool à la fois, ce qui m’a beaucoup surpris. La piste d’ouverture, « Empire Of Sorrows », avec les paroles qui semblent racontées plutôt que chantées par Alex, en plus de la voix monocorde de Miss Isabel, n’est pas sans rappeler l’album « Goo » de Sonic Youth.

Toutefois, l’arrière-plan du groupe, duquel vous pouvez avoir un aperçu dans cet album, ne peut être défini en un mot seulement. Les chansons font preuve d’une grande variété, comme « A View From Within » avec son rythme digital dans laquelle on peut entendre de la narration par une femme japonaise, « Underneath A Stretching Skyline » et « Muets Aux Temps Des Amours » qui sont de style rock psychédélique et hard rock à la fois, « Where Did We Lose Each Other » qui est un rock plus émotionnel, « 1-2-3 (One Step Away) » où des guitares rugissantes dominent, « Little Sister » qui est une ballade où se côtoient piano et guitare acoustique. Dans plusieurs pays, on cite parmi leurs influences des groupes tels que Pixies, Nirvana, Placebo, U2 et Radiohead. La pièce de résistance de l’album, intitulée « From The City To The Ocean » est d’une durée de 11 minutes. La musique se base sur une ligne mélodique simple et continue encore et encore sans jamais perdre son rythme, alors que la montée graduelle de l’intensité à la fin de la chanson est des plus spectaculaires. Cette chanson est une façon énergique de montrer ce dont est capable le groupe.

Après une longue attente, ils feront finalement leurs débuts au Japon. Leur vision du monde quelque peu mystérieuse sera certaine d’attirer de nombreux fans. L’édition japonaise de l’album contiendra 2 chansons bonus.

Cliquez ici pour lire la version originale de l’article! (en japonais seulement)

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